Ce contrat accorde à la firme américaine la licence de fabrication de 4 voitures, la fourniture de pièces ainsi que la construction d’une usine aux Etats-Unis contre un paiement comptant de 500 000 francs-or et de royalties.
Grâce à cette aubaine inespérée, Marius Berliet peut se livrer à des investissements dans des machines-outils et de nouveaux terrains pour agrandir ses installations industrielles et prendre son essor. Il se lance alors dans la fabrication de camions et d’autocars dès 1906. Pour rappeler ce que l’entreprise doit à ce contrat, il est décidé de prendre comme emblème la locomotive chasse-buffle caractéristique de l’ALCO. Plusieurs fois redessinée, celle-ci devient le logo de Berliet.
POUR ALLER PLUS LOIN…
Livre : Roland Racine, Georges Quemin, Berliet et le ferroviaire, les passionnés de bouquins, 2017.