Les usines Renault continuent en effet à fonctionner, mais la production est détournée au profit de l’armée allemande. Elles deviennent alors la cible des Alliés qui veulent détruire les installations et les machines.
Le dimanche 4 avril, un raid de plusieurs vagues de bombardiers américains largue des tonnes de bombes sur les usines, avec une imprécision fatale. Une bombe tombe sur une rame de métro à la station Pont de Sèvre, et d’autres dans l’hippodrome de Longchamp très fréquenté, faisant de nombreuses victimes (1500 blessés et 327 morts). La population est traumatisée comme le relate un témoin : « Le 4 avril 1943, Boulogne-Billancourt subit un (…) grand bombardement effectué en plein jour par un beau dimanche après-midi. Après le bombardement du 3 mars 1942, une grande partie de la population avait quitté Boulogne-Billancourt pour se mettre à l’abri, mais il restait encore de nombreuses familles sur place. »
Après chaque bombardement, Louis Renault s’attache à reconstruire les installations endommagées.
POUR ALLER PLUS LOIN…
Article : GÉRARD DE VASSAL 84 ans, a vécu les bombardements de 1942 et 1943 à Boulogne [en ligne], disponible sur http://www.leparisien.fr/boulogne-billancourt-92100/il-a-fallu-une-semaine-pour-extraire-des-victimes-des-decombres-03-02-2011-1297330.php