Le besoin en armement et en munitions est tel que l’industrie doit former très rapidement ces femmes recrutées de façon massive. Outre l’apprentissage d’un métier ces mères de familles doivent s’adapter à des conditions de travail difficiles comme le port de lourdes charges.
Les industries font face à de nouvelles contraintes sociales et certaines aménagent des crèches et des salles dans leurs murs.
Celles qu’on surnomme « munitionnettes » fabriquent des obus dans des usines reconverties à l’économie de guerre comme Citroën, dont 60% du personnel est féminin en 1918.
Dans l’industrie automobile extrêmement sollicitée, la proportion de femmes oscille entre 20% chez Panhard et Levassor et Berliet et 30% chez Renault.
Munitionnettes en mai 1917
source wikipédia