Comment nos salariés se sont adaptés au télétravail ?

Si la plupart des métiers de nos collaborateurs s’adapte au télétravail, certains s’y prêtent plus que d’autres. C’est notamment le cas pour les commerciaux. Habitué à ne pas avoir de bureau « fixe », un de nos commerciaux export ne trouve pas ce nouveau rythme si perturbant : « J’ai effectivement l’habitude de travailler dans les halls d’aéroports et les chambres d’hôtels lors de mes déplacements à l’étranger. »

Sans être autant habitué que les commerciaux à télé-travailler partout dans le monde, notre juriste est lui aussi un partisan du télétravail : « Arquus nous demande d’avoir cette possibilité, j’ai donc pris l’habitude de le faire. » Même son de cloche dans l’équipe communication : « Aujourd’hui tout est dématérialisé, tout est dans mon ordinateur, que ce soit les facturations ou les commandes, le télétravail ne pose pas de problème. »

Ils ont parfois même un temps d’avance sur les éventuels problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans leur quotidien : « J’en ai l’habitude, je me suis assuré depuis un moment que mes outils fonctionnent bien, on a même mis une parabole sur notre toit pour que la liaison soit excellente. »

Travailler à temps partiel nécessite de s’adapter à un nouveau rythme tout en gardant son efficacité habituelle.

Notre officier de sécurité le confirme : « L’après-midi je me fais un emploi du temps pour le lendemain. Je prépare les dossiers pour le lendemain afin d’être le plus efficace possible dans le temps qui m’est imparti pour travailler. »

Cette organisation stricte permet d’optimiser sa gestion du temps et d’être efficace lors de ses points quotidiens, « Tous les matins je fais un point avec mon manager à 7h30 et 12h30, on balaye l’ensemble des sujets. » Même ressenti au sein de la communication « Ce sont essentiellement des calls le matin alors que l’après-midi j’ai davantage de temps pour du travail de fond et de la production. »

Tous les employés en télétravail vous le diront : son principal atout est incontestablement le gain de temps du trajet. Pour certains, c’est jusqu’à 2 heures économisées au quotidien. Pour notre officier de sécurité, ce temps est précieux : « J’ai l’impression d’être beaucoup plus efficace car on est dans un environnement ou on n’a pas besoin de se déplacer. Le temps est beaucoup plus optimisé. »

Constat partagé par notre juriste, qui de surcroit évoque les difficultés de transports ces derniers mois en région parisienne : « entre la crise des gilets jaunes et la réforme des retraites, on n’a pas été épargné dans les transports. On y passe un temps fou. »

Un manque de contact physique

Le manque de proximité entre collègues est incontestablement le point négatif du télétravail. Que ce soit pour obtenir plus rapidement des informations ou tout simplement pour entretenir des rapports humains, le home-office ne rivalise pas avec le travail au bureau.  

Notre officier de sécurité le confirme : « Pour moi le seul bémol est la coupure relationnelle physique mais qui est essentielle par ces temps de crises. »

« Entre juristes on se sollicite régulièrement sur de brèves interrogations que l’on peut avoir en allant dans le bureau de son collègue. En télétravail, l’échange est moins systématique. » explique l’un de nos juristes.

Pour rendre le télétravail plus humain, les visioconférences se sont multipliées depuis plusieurs semaine. Elles permettent de retrouver une certaine proximité entre collègues comme le confirme l’équipe communication : « Même pour de rapides échanges, je privilégie les Skype vidéo plutôt qu’audio pour retrouver cette proximité, très importante pour moi. »

Le télétravail sur le long terme ?

« Dans mon métier le télétravail est possible mais pas à temps complet, il y aurait de la déperdition. » déclare notre juriste. D’autant plus que tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne en fonction de leur métier, ce qui peut parfois poser problème selon l’un de nos collaborateurs : « Bien que je me trouve efficace en télétravail, on perd en efficacité lorsque nos interlocuteurs sont en activité partielle, le délai de réponse est beaucoup plus long qu’à l’accoutumé. »

Durant ces semaines consécutives en télétravail, un second inconvénient émerge pour notre juriste : celui de la confidentialité. Les acteurs de la Défense, encore plus que tout autre secteur, se doivent de préserver de nombreux sujets confidentiels. « Rien ne nous prouve qu’un membre de la famille ne travaille pas chez un concurrent. », « La notion de confidentialité renforcée est un sujet très important chez ARQUUS ». Plus généralement, c’est « sur la communication de nos prestataires qu’il faut être plus vigilant. »