Char B1 bis, successeur du FT et du B1
Ce char de l'armée française était le plus puissant en service en 1940, lors de la seconde guerre mondiale. Considéré comme un "char à l'ancienne" construit par Renault, dont l'artillerie principale était placée dans le fort, ce qui réduisait la portée de vue.
Son blindage est de 60 mm à l'avant et 55 mm sur les flancs, comme préconisé par le général Velpry, alors inspecteur des chars. Il craint les nouvelles armes antichars, qui ont commencé à apparaître en particulier lors de la guerre d'Espagne.
Le B1 bis est équipé d’un canon de 47mm, deux mitrailleuses, et un canon lourd de 75mm, pour un équipage de 4 hommes. Le canon principal de 75mm est situé à droite sous le poste de conduite, et était servi par le chauffeur. L’arme étant fixe, il fallait faire pivoter tout le char pour l’aligner sur l’ennemi. La réserve de munitions prenait place le long des parois latérales.
Après la défaite de 1940, une partie des chars B1 bis fut récupérés par l’armée allemande et servit sur le front de l’est, notamment lors de l'opération Barbarossa. Néanmoins, le B1 bis n'étaient pas le char le plus utilisé par l'Allemagne. Le B1 bis fut construit à 369 exemplaires.
char b1 bis
D'ou vient le nom de char B1 bis ?
Le projet de modernisation du char B1 nous vient du général Estienne qui constate que de trop nombreux chars B1 arrivant dans les régiments rencontrent des problèmes techniques. Malgré son décès en 1936, la modernisation du char B1 a bien lieu. Désormais nommé B1 bis, ce char voit ses capacités antichars accrues tout comme sa coque de blindage fortement renforcée.